A partir du 1er avril 2017, les « systèmes complexes » de production de froid, autrement dit, au sens de l’arrêté du 15 décembre 2016, les dispositifs de réfrigération, de climatisation ainsi que les pompes à chaleur réversibles de puissance frigorifique supérieure ou égale à 12 kW et utilisés à d’autres fins que le simple confort des collaborateurs, devront faire l »objet d’une inspection périodique par un prestataire officiellement certifié par un organisme indépendant. Les exploitants de DataCenters et les responsables GTB devront préparer un dossier technique détaillé qui complètera l’examen sur site des installations en production.
L’Uptime Institute a publié une synthèse comparative des plus intéressantes sur le thème des « coûts exorbitants de l’inaction », dans laquelle le dé-commissionnement systématique des « zombies » (les systèmes physiques ou virtuels n’ayant plus d’utilité réelle depuis au moins 6 mois) permet d’initier la réalisation d’économies d’échelle à plusieurs niveaux (énergie, exploitation, maintenance matérielle…) puis d’enclencher la mise en œuvre d’une stratégie proactive et à long terme de maîtrise des ressources et des coûts.
Selon le cabinet d’études IDC, les dépenses mondiales d’infrastructure des acteurs cloud surclasseront les dépenses d’infrastructure traditionnelles dès 2020, période à laquelle le cloud public pèsera pour un tiers du marché d’investissement, contre un cinquième pour le cloud privé. Commutation et stockage représenteront les principaux postes budgétaires du cloud dès 2017.
HP et Schneider Electrics lancent sur le marché un micro-DataCenter modulaire. Autonome, ne nécessitant pas de salle informatique ou technique, il intègre la distribution électrique, l’ondulation, la climatisation, sa propre GT, ainsi qu’une infrastructure IT hyperconvergée. Résistant au feu, son positionnement s’adapte à la configuration des locaux du site d’accueil.