Amazon Web Services, qui revendique plusieurs dizaines de milliers de clients dans l’hexagone, poursuit l’implantation de son offre Cloud en France avec la mise en production le 19 décembre dernier de 3 DataCenters, matérialisant 3 nouvelles zones de disponibilité (sur 11 zones au total en Europe). De quoi réduire la latence applicative pour les utilisateurs français et souscrire aux éventuelles exigences de localisation des données sur le territoire, alors qu’Amazon garantit par ailleurs la pleine compatibilité de ses services avec le RGDP et a publié le mois dernier un livre Blanc sur ce thème.
C’est ce que l’opérateur de Centre de données québecois ROOT Datacenter (2 DC basés à Montréal) propose et revendique : gérer et réduire le risque de rupture de service grâce à l’Intelligence Artificielle et au Machine Learning. Ces technologies sont pourvues par Litbit, un concepteur et fournisseur d’AI personas, lui-même hébergé par ROOT Datacenter. Litbit propose aux entreprises une offre IA-based en accompagnement et soutien des activités humaines, par analyse et surveillance continue des flux d’informations sectorielles pertinentes. Ici, l’Intelligence Artificielle surveille, collecte et analyse en permanence l’ensemble des données d’infrastructure technique du Centre de données par l’intermédiaire de capteurs d’apprentissage : elle améliore ainsi la performance DCIM des exploitants en s’avérant notamment capable de prédire les futures pannes, lesquelles peuvent ainsi être évitées.
Après l’incendie d’un Centre de données Amazon en construction, ayant causé pour 100.000 $ de dommages en 2015 et mobilisé une centaine de pompiers à Ashburn, dans le comté de Loudoun en Virginie, c’est dans cette même localité qu’un dispositif mobile de chauffage a occasionné le 18 novembre dernier un départ de feu au niveau de la partie supérieure d’un autre DataCenter en construction. Un accident aux allures d’une répétition que ne manquent pas de faire remarquer les riverains agacés, mais qui s’inscrit dans un contexte mondial d’accroissement de la fréquence des incendies touchant les centres de données quel que soit leur emplacement… principalement à cause de l’augmentation du nombre de ces DataCenters.
Cella Consilium, notre entité formation, sera présente au DCW 2017 à Porte de Versailles les 15 et 16 novembre.
Concevoir, améliorer, relocaliser, optimiser, démanteler une salle informatique : le pilotage de tels projets nécessite la capacité à coordonner de nombreux corps d’état, mais aussi une parfaite maîtrise des enjeux et structures matérielles et logicielles de l’univers IT.
Notre mission : former vos collaborateurs à opérer la synthèse opérationnelle de ces paramètres dans le cadre des projets touchant le domaine des salles informatiques, en Centre de Données tout comme en contexte intra-entreprise, tout en tenant compte des orientations réglementaires et environnementales.
Nos intervenants sont d’abord et avant tout des femmes et des hommes de terrain, rompus à ces pratiques, désireux de transmettre leur expérience sous une forme capitalisée ayant fait ses preuves et actuellement en cours d’inscription dans l’Inventaire CNCP, dans l’objectif de proposer des formations certifiantes dès 2018.
Venez nous rencontrer sur le stand C64 et profiter en addition d’une rapide démonstration sur le thème de la Qualité de l’Air en salle informatique, notre toute dernière formation. Vous y appréhenderez la notion de perte de charge en matière de filtration particulaire et découvrirez la réelle répartition des charges d’exploitation sur ce poste méconnu, avec de substantielles économies à la clé, grâce à des choix simples et judicieux.
Les offres DataCenter conçues au plus près des utilisateurs et de leurs besoins poursuivent énergiquement leur développement. EdgeMicro (start-up américaine fondée il y a quelques jours par une équipe de collaborateurs issus d’acteurs reconnus du secteur des Centres de Données) s’adresse en particulier au marché des solutions mobiles et connectées. Celles-ci reposent sur des activités toujours plus gourmandes en performance, disponibilité et capacité : multimédia, IoT, véhicules autonomes, jeu vidéo en ligne, services Cloud IA-based.. . Pour ce faire, EdgeMicro propose d’établir des centres de donnés préfabriqués au niveau des sites des tours de téléphonie cellulaire et parie sur l’avènement des réseaux mobiles 5G pour consolider la pertinence de son offre. 500 implantations seraient d’ores et déjà planifiées aux Etats-Unis.
Au terme de deux années de procédures administratives et judiciaires consacrées au traitement des recours initiés par les opposants au projet, la marque à la pomme pourra établir en Irlande l’un de ses nouveaux DataCenter. A l’instar d’une installation similaire et concomitante au Danemark, ce Centre de Données assurera la mise à disposition des services phares de l’éditeur (Tunes Store, App Store, iMessage, Maps, Siri…) pour ses utilisateurs européens, et devrait exploiter en priorité le riche gisement d’énergies renouvelables du pays.
Dans un contexte de croissance des implantations edge-computing, le nouveau programme « TIER-Ready » permet à présent aux fabricants de travailler avec l’Uptime Institute pour valider les conceptions spécifiques de leurs solutions pré-construites. La conformité TIER ciblée, anticipée au stade de la fabrication, permet ainsi aux organisations clientes de ces modules d’accélérer leur propre processus de certification UI et d’en réduire le coût, tout en bénéficiant du niveau requis en matière de garantie de continuité de fonctionnement en cas d’incident. Les sociétés Compass Datacenters, Schneider Electric et Huawei ont notamment adhéré à ce programme.
On pense généralement que le climat des pays nordiques est particulièrement propice à l’implantation des Centres de données, lesquels bénéficient d’une source de refroidissement efficace à moindre coût. C’est vrai, mais lorsque ces Centres de données sont implantés au cœur de la cité, il est encore plus avantageux d’utiliser la chaleur produite par dissipation thermique en l’injectant dans le circuit urbain (via des échangeurs air/eau) et de réchauffer ainsi tant les habitats que les lieux de travail. C’est ce que projette l’ICT Kista Science City avec l’initiative Stockholm Data Parks. La ville ambitionne de s’affranchir de toute source d’énergie fossile d’ici 2040.
Le réseau social poursuit sa stratégie de contribution au monde Open Source avec l’annonce, lors de la conférence @Scale 2017, de la prochaine mise à disposition du code C++ de l’application-maison LogDevice, encore en cours d’amélioration. Distribuée à l’échelle mondiale au niveau des centres de données détenus par Facebook, la solution permet la prise en charge proactive des transactions à l’occurrence d’une panne ou d’un incident de performance, tandis que la source du problème est identifiée et le retour à la normale opéré. La réinjection des données et la synchronisation de celles-ci vers et depuis les différents DataCenter surviennent ensuite sans perte des transactions initiées par les utilisateurs, assurant ainsi l’homogénéité du contenu proposé d’un bout à l’autre de la planète.
C’est en tout cas l’intention de la société Kolos Norway, qui a levé pour ce faire l’équivalent de plusieurs millions d’euros grâce à des financements nationaux. Le Centre de données profiterait du potentiel hydroélectrique du site de la commune norvégienne de Ballangen (68° 18′ 23″ N, comté du Nordland) et pourrait à terme proposer une puissance énergétique globale dépassant le Gigawatt pour un unique site de 4 bâtiments, au total plus étendu que le Data Center de Langfang (Chine, province de Hebei) qui occupe déjà près de 585 000 m2, un record. Bien entendu, la fraîcheur du climat arctique permettra d’utiliser le free-cooling à air contribuera à la performance énergétique de cette installation dont par ailleurs, 100% des sources électriques seront renouvelables.