Windows Server 2019 : datacenter-ready

Les exploitants IT découvrent progressivement le potentiel de la nouvelle mouture du système d’exploitation Microsoft qui propose de substantielles améliorations sur les thèmes de l’hyper-convergence et de l’hybridation cloud. La prise en charge de l’hyper-convergence n’est pas nouvelle avec Windows Server (et ceci explique en partie la rapidité d’adoption de la version 2016), toutefois il devient à présent possible d’agréger plusieurs clusters dans un seul groupe de gestion et de disponibilité. L’exploitation d’un objet tel qu’une machine virtuelle bénéficie ainsi à la fois d’une continuité inter-clusters de management et de service. En parallèle, Microsoft communique régulièrement sur l’intégration dans Windows Server 2019 de nouvelles fonctions d’interopérabilité entre les systèmes on-premise et le cloud MS Azure, telles que Storage Migration Service.

Microsoft officialise ses premières zones de disponibilité pour son offre Azure

C’est aux États-Unis (Iowa – US Central Region) et en France (Paris – France Central Region) que sont à présent déployées les premières zones de disponibilité du cloud MS Azure, conformément aux annonces de Microsoft de septembre dernier. Au sein d’une zone de disponibilité de chacune de ces régions, les services hébergés du cloud supportent la panne complète d’un Centre de données, sans aucune interruption, puisqu’ils sont également et simultanément en production au sein d’un Centre de données d’une autre zone de disponibilité de la même région. Le SLA de disponibilité d’une VM intégrée selon cette logique atteint 99,99 %. Bien entendu, cette stratégie présuppose, par exemple, le cloisonnement préalable des chaînes d’approvisionnement énergétique et des raccordements aux réseaux télécoms entre les différentes zones d’une région donnée.