Distribution décentralisée de la mémoire physique avec Infiniswap

L’Université du Michigan réinvente les architectures RDMA avec Infiniswap, une technologie strictement logicielle de distribution décentralisée de la mémoire physique ne nécessitant aucun ajustement matériel, aucune modification de système d’exploitation ou d’application, aucun management centralisé, mais qui pourrait générer environ 25 % d’économies sur le poste RAM pour les Centres de données. En éliminant les points de congestion des réseaux RDMA classiques, Infiniswap atteint, durant les tests menés sur des applications de manipulation intensive de données, des taux de traitement multipliés par 4 à 16 selon les cas.

Localisation des centres de données : convergence des nouvelles tendances

Gartner prévoit que le nombre d’objets connectés dépassera les 20 milliards d’unités d’ici 2020, dont 65 % seront détenus par des particuliers. Or, l’utilité d’une grande majorité de ces objets connectés dépend de leur capacité à interagir efficacement, en temps réel, avec les services du cloud computing qui reposent sur les Centres de Données. Les architectures DataCenter doivent donc proposer l’implantation et le développement de nouvelles unités capables de distribuer ces services localement, au plus près des consommateurs, dans l’objectif de réduire les latences réseau et d’augmenter la résilience du fonctionnement global, en investissant les territoires des agglomérations de taille moyenne, à l’instar d’Apple à l’est de Reno au Nevada. A l’heure où la consommation énergétique mondiale des Centres de données dépasse celle du Royaume-Uni, leur implantation en région permet également de contourner l’impact de la saturation des réseaux électriques des grandes métropoles (cf. l’offre haut-de-gamme Castle IT à Larçay, en Indre-et-Loire) tout en privilégiant, du côté de certains géants du web, le développement de filières de production d’énergie renouvelable.

Le comportement au feu des câbles signalé dès le 1er juillet 2017 par marquage CE

Le Règlement européen des Produits de Construction (RPC) (« Construction Products Regulation » – CPR) appliqué au domaine 31 des « câbles d’alimentation, de commande et de communication », impose aux constructeurs de câbles destinés à l’implantation durable dans un bâtiment, dès le premier juillet 2017, de tester, classer et marquer les câbles proposés au marché européen.

Les spécifications de la norme harmonisée NF EN 50575 sont reprises concernant la qualification des critères de classification au feu du câblage de données, les principaux paramètres considérés de comportement au feu demeurant la propagation de la flamme et le dégagement de chaleur. 7 nouvelles classes Euro sont ainsi définies et complétées de critères d’importance contextuelle tels que le dégagement de fumée, leur pouvoir de corrosion et la production de gouttelettes enflammées.